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  • Prises de paroles

    Budget général de l’Union européenne pour l’exercice 2026

    (Débat)

    Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la huitième reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, qui financera le cycle 2026-2028, sera annoncée lors du G20 en Afrique du Sud. Alors que le VIH est proche d’une reprise épidémique, les coupes américaines ont déjà causé des milliers de décès.

    En 2022, la Commission européenne se classait au septième rang des donateurs en portant sa contribution à 715 millions d’euros. Pour 2025, l’objectif est de mobiliser 18 milliards de dollars au total. Chaque dollar en moins, ce sont des médicaments vitaux, des outils de prévention, des systèmes de santé menacés. Une baisse de seulement 15 % engendrerait près de 4 millions de décès et 66 millions de contaminations supplémentaires. L’Europe serait évidemment touchée.

    L’engagement de la Commission pour 2023-2025 avait été financé via le Neighbourhood Development and International Cooperation Instrument, aujourd’hui menacé par les coupes budgétaires, ce qui interroge l’ambition de l’Union européenne pour lutter contre ces maladies. Alors, Monsieur le Commissaire, pouvez-vous garantir que la Commission portera sa contribution à au moins 800 millions d’euros pour compenser les désengagements, y compris d’États européens, et maintenir l’ambition mondiale contre ces pandémies ?

    EP Plenary session – General budget of the European Union for the financial year 2026 – Session plénière : Budget général de l’Union européenne pour l’exercice 2026


  • MOTION DE CENSURE VISANT LA COMMISSION EUROPÉENNE 

    déposée conformément à l’article 131 du règlement intérieur 

    Co-signataires

    Manon Aubry, Martin Schirdewan, Li Andersson, Giuseppe Antoci, Konstantinos Arvanitis, Jaume Asens Llodrà, Pernando Barrena Arza, Sibylle Berg, Ľuboš Blaha, Marc Botenga, Lynn Boylan, Damien Carême, Leila Chaibi, Per Clausen, Danilo Della Valle, Özlem Demirel, Ondřej Dostál, Sebastian Everding, Nikolas Farantouris, Luke Ming Flanagan, Emma Fourreau, Kathleen Funchion, Mario Furore, Estrella Galán, Hanna Gedin, Giorgos Georgiou, Cristina Guarda, Rima Hassan, Anja Hazekamp, Erik Kaliňák, Rudi Kennes, Kateřina Konečná, Elena Kountoura, Merja Kyllönen, Judita Laššáková, Mimmo Lucano, Ignazio Roberto Marino, Catarina Martins, Marina Mesure, Vicent Marzà Ibáñez, Ana Miranda Paz, Irene Montero, Carolina Morace, João Oliveira, Leoluca Orlando, Younous Omarjee, Branislav Ondruš, Aodhán Ó Ríordáin, Valentina Palmisano, Fidias Panayiotou, Nikos Pappas, Gaetano Pedulla’, Carola Rackete, Diana Riba i Giner, Katarína Roth Neveďalová, Arash Saeidi, Ilaria Salis, Jussi Saramo, Benedetta Scuderi, Isabel Serra Sánchez, Jonas Sjöstedt, Anthony Smith, Martin Sonneborn, Dario Tamburrano, Pasquale Tridico, Maria Zacharia, Monika Beňová, Fabio De Masi, Ruth Firmenich, Thomas Geisel, Michael von der Schulenburg, Jan‑Peter Warnke

    Motion de censure de la Commission européenne par le Parlement européen

    Le Parlement européen,

    – vu l’article 17, paragraphe 8, du traité sur l’Union européenne, l’article 234 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et l’article 106 bis du traité instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique,

    − vu l’article 10, paragraphe 3, du traité UE, qui garantit à tout citoyen le droit de participer à la vie démocratique de l’Union, et dispose que les décisions sont prises aussi ouvertement et aussi près que possible des citoyens,

    − vu la déclaration conjointe sur un cadre entre les États-Unis et l’Union européenne concernant un accord pour un commerce réciproque, équitable et équilibré, publiée le 21 août 2025,

    − vu la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies du 12 décembre 2024 exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza (A/RES/ES-10/26),

    − vu l’ordonnance de la Cour internationale de justice (CIJ) du 26 janvier 2024 relative à l’application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud contre Israël),

    − vu la résolution de l’International Association of Genocide Scholars du 31 août 2025 déclarant que les politiques et actions d’Israël à Gaza constituent un génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité au regard du droit international, et les rapports du 28 juillet 2025 de B’Tselem et de Physicians for Human Rights-Israel affirmant que les actions d’Israël à Gaza constituent un génocide au titre de la convention sur le génocide, notamment par la destruction d’infrastructures de soins de santé, l’entrave à l’alimentation et à l’aide, ainsi que le ciblage délibéré de civils palestiniens,

    − vu l’article 131 de son règlement intérieur,

    A. considérant que la Commission a accepté, sans mandat, un accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis qui est préjudiciable aux intérêts européens;

    B. considérant que la Commission a proposé de scinder l’accord UE-Mercosur en vue de sa ratification, excluant ainsi les parlements nationaux du processus et créant un déficit démocratique dans le contrôle d’un accord controversé qui risque d’exposer les agriculteurs et les travailleurs européens à une concurrence déloyale et de compromettre les objectifs climatiques de l’Union;

    C. considérant que la situation à Gaza est une calamité humanitaire, le gouvernement israélien ayant recours à la famine, à la destruction d’infrastructures et à des attaques aveugles constituant un génocide; que l’Union n’a pas suspendu l’accord d’association UE-Israël[1] ni imposé de sanctions, contrairement aux mesures qui ont été prises à l’encontre de la Russie;

    D. considérant que la Commission a fait la preuve de son incapacité et de son manque de volonté de faire face à l’aggravation des crises sociale et climatique, en particulier le recul des droits sociaux et la crise du logement dans l’ensemble de l’Union, tout en affaiblissant ou en abandonnant des éléments essentiels du pacte vert pour l’Europe;

    • 1. rejette l’accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis, qui est préjudiciable, asymétrique et non réciproque, notamment en ce qui concerne l’augmentation des droits de douane sur les exportations de l’Union contre des droits de douane nuls pour les importations américaines, ainsi que les engagements unilatéraux de 600 milliards d’euros d’investissements et de 750 milliards d’euros dans des projets énergétiques aux États-Unis, toutes démarches entreprises en l’absence de mandat démocratique;
    • 2. rejette l’accord UE-Mercosur au motif qu’il représente une menace pour les agriculteurs, l’environnement et la santé publique, et invite le Conseil à ne pas autoriser la signature de l’accord;
    • 3. condamne l’inaction de la Commission face aux agressions militaires brutales du gouvernement israélien et aux violations systématiques du droit international et humanitaire à Gaza; demande la suspension immédiate de l’accord d’association UE-Israël, l’imposition de sanctions à Israël et un embargo total sur les armes;
    • 4. condamne l’attitude de la Commission, qui n’a pas fait front à la crise climatique et à la crise sociale que traverse l’Europe et n’a pris aucune mesure d’envergure sur les questions sociales;
    • 5. conclut que la Commission, sous la direction de sa présidente Ursula von der Leyen, a perdu la confiance du Parlement et demande sa démission en raison de ses manquements en matière de transparence, de responsabilité et de respect du droit international;
    • 6. censure la Commission;
    • 7. charge sa Présidente de transmettre la présente motion de censure, ainsi que de notifier le résultat du vote en séance plénière sur cette motion, au président du Conseil et à la présidente de la Commission.

    MON VOTE : ● Pour
  • Questions à la commission

    Détention de Palestiniens par Israël et rôle de l’Union européenne dans de potentielles violations du droit international

    QUESTION ECRITE AVEC DEMANDE DE REPONSE ECRITE A LA COMMISSION
    E-003071/2025
    Article 144 du règlement intérieur

    Signataires :
    Hanna Gedin (The Left), Jonas Sjöstedt (The Left), Li Andersson (The Left), Cecilia Strada (S&D), Mélissa Camara (Verts/ALE), Carolina Morace (The Left), Mounir Satouri (Verts/ALE), Gaetano Pedulla’ (The Left), Manon Aubry (The Left), Anthony Smith (The Left), Irena Joveva (Renew), Estelle Ceulemans (S&D), Kathleen Funchion (The Left), Thijs Reuten (S&D), Isabella Lövin (Verts/ALE), Alice Kuhnke (Verts/ALE), Pär Holmgren (Verts/ALE), Maria Ohisalo (Verts/ALE), Catarina Martins (The Left), Konstantinos Arvanitis (The Left), Nikos Pappas (The Left), Özlem Demirel (The Left), Hana Jalloul Muro (S&D), César Luena (S&D), André Rodrigues (S&D), Estrella Galán (The Left), Leila Chaibi (The Left), Jaume Asens Llodrà (Verts/ALE), Arash Saeidi (The Left), Per Clausen (The Left), Pernando Barrena Arza (The Left), Merja Kyllönen (The Left), Damien Carême (The Left), Marco Tarquinio (S&D), Alex Agius Saliba (S&D), Brando Benifei (S&D), Irene Montero (The Left)

    Selon des rapports publiés dans The Guardian le 7 juillet 2025[1], l’armée de défense d’Israël prévoit de construire une ville, qui serait, en pratique, un camp de détention, sur les ruines de Rafah, dans le sud de Gaza. L’armée israélienne s’apprête à sécuriser la zone, mais aucune aide humanitaire ne sera apportée. Il semblerait que les habitants conduits dans la zone ne soient pas autorisés à en sortir, ce qui, selon des experts en droit international, pourrait équivaloir à une sanction collective, une peine d’emprisonnement et, potentiellement, un crime contre l’humanité.

    Israël est une puissance occupante et a des obligations claires en vertu du droit international.

    Compte tenu de ce qui précède:

    1. La Commission estime-t-elle que le projet de déplacement forcé et de confinement des Palestiniens, tel qu’il a été rapporté, est compatible avec les obligations qui incombent à Israël en vertu de l’article 2 de l’accord d’association UE-Israël?
    2. Quelles mesures la Commission entend-elle prendre pour s’assurer qu’Israël respecte le droit international et les obligations qui lui incombent en vertu de celui-ci?
    3. Comment la Commission veille-t-elle à ce que l’Union et ses États membres respectent leurs obligations légales, en particulier celles énoncées dans les arrêts, décisions et avis de la Cour pénale internationale et de la Cour internationale de justice, et notamment le principe selon lequel les États ne doivent pas se rendre complices d’un génocide, ni d’y contribuer ou de le faciliter?


  • Prises de paroles

    Politique agricole commune après 2027 (débat)

    Intervention d’Arash SAEIDI

    On ne peut pas prôner de normes strictes ici et importer de la viande issue de la déforestation, d’élevages en batterie et du dumping aussi bien social que chimique.

    Monsieur le Commissaire, nous voulons des moyens pour une PAC juste et vertueuse.

    Madame la Présidente, monsieur le Commissaire, vous me trouverez toujours à vos côtés lorsqu’il s’agira de défendre un budget ambitieux pour la politique agricole commune, un soutien public qui s’applique aux deux piliers de la PAC – le revenu et le développement durable – afin de garantir un revenu digne à nos agriculteurs et d’assurer notre souveraineté alimentaire.

    Toutefois, ce soutien doit cesser de nourrir l’injustice. Aujourd’hui, 80 % des aides vont à 20 % des exploitations. Ce modèle favorise l’agrandissement sans fin, l’endettement, l’intensification. Il pousse à bout celles et ceux qui travaillent la terre. Nous voulons donc la fin des aides à l’hectare et une PAC équitable. L’argent public ne doit plus récompenser la taille, mais, comme vous l’avez dit, les agriculteurs actifs. Nous voulons un plafonnement strict des aides, un soutien ciblé aux petites et aux moyennes exploitations, une réforme agraire pour permettre l’installation de nouveaux paysans et une caisse de défaisance pour sortir de l’endettement ceux qui veulent changer de modèle. Nous demandons aussi des prix planchers garantis. Enfin, nous refusons que la PAC serve de variable d’ajustement à des accords de libre-échange potentiellement mortels pour notre agriculture, comme celui impliquant le Mercosur. On ne peut pas prôner de normes strictes ici et importer de la viande issue de la déforestation, d’élevages en batterie et du dumping aussi bien social que chimique.

    Monsieur le Commissaire, nous voulons des moyens pour une PAC juste et vertueuse.

    Arash Saeidi lors de la session plénière du Parlement européen du 10 juillet 2025
    EP Plenary session – Post-2027 Common Agricultural Policy


  • Prises de paroles

    Situation au Moyen-Orient (débat)

    Les droits de l’homme sont universels. Les invoquer parfois pour mieux les enterrer quand le bourreau se croit notre ami, c’est faire preuve au mieux d’hypocrisie et, sans doute, déjà, de complicité.

    Madame la Présidente,

    Chani, Noya, Carmela, Mansour, Niloufar, Mahsa, Abbad, Ahmad et tant de milliers d’autres victimes civiles innocentes que je pleure toutes, quelle que soit leur nationalité, quelle que soit l’identité de leurs bourreaux. Qu’elles aient péri en Israël des mains de terroristes, assassinées lors d’une distribution alimentaire à Gaza, réprimées par le régime à Téhéran en se battant pour leur liberté, ou, toujours à Téhéran, sous les bombes d’un État agresseur qui n’a jamais eu pour but de libérer qui que ce soit, leurs vies, Madame la Présidente, chers collègues, Madame la Commissaire, leurs vies se valent toutes. Elles méritent toutes notre empathie et notre indignation.

    Madame la Commissaire, je m’adresse solennellement à vous. Les droits de l’homme sont universels. Les invoquer parfois pour mieux les enterrer quand le bourreau se croit notre ami, c’est faire preuve au mieux d’hypocrisie et, sans doute, déjà, de complicité.

    Intervention d’Arash Saeidi lors de la session plénière du Parlement européen - 8juillet 2025 - Situation au Moyen-Orient
    EP Plenary session – Situation in the Middle East

  • Questions à la commission

    Accès aux préparations pour nourrissons à Gaza

    Question avec demande de réponse orale à la Commission – Article 142 du règlement intérieur (07 juillet 2025)

    Ces dernières semaines, il est devenu évident que la disponibilité de préparations pour nourrissons est extrêmement limitée à Gaza et que les nourrissons meurent de faim en raison du manque de préparations et de la malnutrition de leurs mères, qui sont incapables de les allaiter. Sans accès au lait maternel ou aux préparations qui leur sont destinées, les nourrissons sont sous-alimentés, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies et aux défaillances d’organes.

    La Commission entend-elle:

    1. Utiliser tout mécanisme disponible pour forcer Israël à mettre fin au blocus illégal et au bombardement de Gaza ?
    2. Elaborer un mécanisme spécifique d’appui à l’aide humanitaire en faveur des enfants et de leurs mères, comportant notamment une aide alimentaire et un soutien au développement des enfants ?
    3. Faire en sorte qu’Israël ait à répondre, devant la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale, du fait qu’elle affame délibérément des enfants ?

    Lynn Boylan (The Left), Kathleen Funchion (The Left), Barry Andrews (Renew), Jonas Sjöstedt (The Left), Daniel Attard (S&D), Maria Ohisalo (Verts/ALE), Leoluca Orlando (Verts/ALE), Mélissa Camara (Verts/ALE), Mounir Satouri (Verts/ALE), Cecilia Strada (S&D), Mimmo Lucano (The Left), Rudi Kennes (The Left), Irene Montero (The Left), Leila Chaibi (The Left), Nikos Pappas (The Left), Anthony Smith (The Left), Ana Miranda Paz (Verts/ALE), Benedetta Scuderi (Verts/ALE), Saskia Bricmont (Verts/ALE), Jaume Asens Llodrà (Verts/ALE),

    Catarina Martins (The Left), Manon Aubry (The Left), Maria Walsh (PPE), Merja Kyllönen (The Left), Estrella Galán (The Left), Matjaž Nemec (S&D), Irena Joveva (Renew), Danilo Della Valle (The Left), Thomas Bajada (S&D), Dario Tamburrano (The Left), Gaetano Pedulla’ (The Left), Michael McNamara (Renew), Rima Hassan (The Left), Cynthia Ní Mhurchú (Renew), Carolina Morace (The Left), Evin Incir (S&D), Aodhán Ó Ríordáin (S&D), Hanna Gedin (The Left), Arash Saeidi (The Left), Giuseppe Antoci (The Left), Nina Carberry (PPE), Seán Kelly (PPE), Barry Cowen (Renew)


  • Prises de paroles

    Derniers développements concernant la révision des règlements relatifs aux droits des passagers aériens et à la responsabilité des compagnies aériennes (débat)

    17 juin 2025

    L’année dernière, les compagnies ont réalisé 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur les prix des billets pour un coût 20 fois inférieur à ces 10 milliards. C’est pour cela que nous devons réguler ce secteur.

    Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, je voudrais d’abord souligner le travail constructif que nous menons, avec les collègues qui m’ont précédé, pour trouver, comme l’a dit Andrey Novakov, un juste équilibre entre le droit des passagers et la santé du secteur aérien, et donc souligner ce travail que nous faisons avec Andrey Novakov, MM. Ricci, Marzà Ibáñez et Oetjen. Je le dis, parce que ce n’est pas fréquent, mais il y a vraiment une ambiance constructive dans ce groupe de travail et notre volonté, c’est effectivement d’améliorer les droits des passagers.

    Je ne vais vous donner qu’un exemple, c’est cette histoire des frais supplémentaires. Il n’est pas normal que, parfois, quand vous prenez l’avion sur certaines compagnies, soient facturés des frais supplémentaires qui ont été engendrés parce que vous avez oublié de vous enregistrer en ligne, que vous arrivez à l’aéroport et que vous enregistrez à l’aéroport votre bagage qui dépasse de 3 cm ou que vous n’avez pas vu qu’il n’était pas compris dans le prix du billet – ce que chacun pense normal. C’est pour cela qu’on ne veut pas lâcher sur cette histoire de prix du billet, parce qu’un jour vous arriverez dans l’avion et on vous dira:

    «Ah, vous avez des chaussures, ça va être 20 euros de supplément.»

    Je tire par les cheveux qui ne me restent pas, mais c’est pour cela qu’on insiste: il n’y a aucune justification économique à faire des marges de fois 20 sur la facturation des billets, par ailleurs sans aucune transparence puisque vous avez attiré les passagers en affichant un prix très bas et qu’ensuite les surtaxes que vous leur avez appliquées font deux fois ou trois fois le prix du billet.

    Je vous donne juste un chiffre pour finir, Madame la Présidente: l’année dernière, les compagnies ont réalisé 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur les prix des billets pour un coût 20 fois inférieur à ces 10 milliards. C’est pour cela que nous devons réguler ce secteur.

    Intervention d’Arash Saeidi lors de la session plénière du Parlement européen – Derniers développements concernant la révision des règles sur les droits des passagers aériens et la responsabilité des compagnies aériennes
    EP Plenary session – Latest developments on the revision of the air passenger rights and airline liability regulations – 17 juin 2025

  • Votes

    Recommandation au Conseil sur les priorités de l’Union européenne pour la 69e session de la commission de la condition de la femme des Nations unies

    L’Union européenne prépare ses priorités pour la 69e session de la commission des Nations unies sur la condition de la femme. Cette commission réunit des pays du monde entier pour discuter des droits des femmes et de l’égalité entre les sexes. L’UE y présente ses recommandations pour mieux protéger les droits des femmes, lutter contre les discriminations et promouvoir l’égalité dans tous les domaines, comme le travail, l’éducation et la santé. Ces décisions influencent les actions futures pour améliorer la vie des femmes partout dans le monde.


    MON VOTE : ● Pour
  • Prises de paroles

    Une vision pour l’agriculture et l’alimentation (débat)

    13 mars 2025

    Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, je suis heureux d’entendre votre volonté, que je crois sincère, d’assurer des prix de vente supérieurs aux coûts de production, d’empêcher l’importation de produits élaborés avec des pesticides interdits dans l’Union européenne et, surtout, d’instaurer des contrôles effectifs pour assurer l’application de nos règles. Vous nous trouverez toujours en soutien pour aller dans cette direction.

    Cependant, est-ce bien la volonté de tout le collège des commissaires ? Je vois a minima une contradiction flagrante entre vos propos et la signature d’un accord avec le Mercosur, alors que – et ce n’est malheureusement qu’un exemple – les études démontrent la très grande difficulté du Brésil à rendre effectifs les contrôles sur ses productions agricoles. Vous voulez protéger les agriculteurs contre une concurrence déloyale, mais la Commission ouvre les portes de l’Union européenne à un dumping chimique et social.

    Ma question est donc simple: comment allez-vous répondre à cette contradiction, Monsieur le Commissaire ?

    Intervention d’Arash Saeidi lors de la session plénière du Parlement européen - Une vision pour l’agriculture et l’alimentation - 13 mars 2025
    EP Plenary session – A Vision for Agriculture and Food – 13 mars 2025

  • Prises de paroles

    Défis auxquels les agriculteurs et travailleurs agricoles de l’UE sont confrontés: amélioration des conditions de travail, y compris le bien-être mental (débat)

    18 décembre 2024

    « Nos agriculteurs sont à bout.

    Chaque jour ils se battent face à des aléas climatiques de plus en plus sévères, subissent des variations de marché de plus en plus volatiles et voient leurs revenus soumis aux intérêts de spéculateurs de plus en plus avides. »

    Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Madame la Présidente, chers collègues, nos agriculteurs sont à bout. Chaque jour ils se battent face à des aléas climatiques de plus en plus sévères, subissent des variations de marché de plus en plus volatiles et voient leurs revenus soumis aux intérêts de spéculateurs de plus en plus avides.

    Comme si cela ne suffisait pas, la Présidente de la Commission a décidé de partir un beau matin, en catimini, dans le dos des agriculteurs, des peuples européens et de ce Parlement, pour signer, malgré les réticences de plusieurs États membres, un accord de libre-échange avec le Mercosur, et donc inonder nos marchés de produits cultivés dans des conditions que nous n’accepterions jamais ici.

    Qui peut croire un seul instant qu’il va améliorer les conditions de travail et le bien-être des agriculteurs et des travailleurs agricoles en leur imposant un inacceptable dumping économique, social et chimique ? Pas même la Commission, en réalité, puisque, pendant de longs mois, elle nous a caché ce que recelait cet accord.

    Mes chers collègues, je vous appelle donc solennellement à faire barrage de toutes vos forces à cet accord de libre‑échange avec le Mercosur. Nous le devons à celles et à ceux qui nous nourrissent.

    
Intervention d’Arash Saeidi lors de la session plénière du Parlement européen - Défis auxquels sont confrontés les agriculteurs et travailleurs agricoles de l’UE : améliorer les conditions de travail, y compris leur bien-être mental - 18 décembre 2024
    EP Plenary session – Challenges facing EU farmers and agricultural workers: improving working conditions, including their mental well-being


  • Prises de paroles

    Déclaration de Budapest sur le nouveau pacte pour la compétitivité européenne – L’avenir des secteurs agricole et de la fabrication dans l’Union

    Débat d’actualité – 27 novembre 2024

    Intervention d’Arash Saeidi lors de la session plénière du Parlement européen - Le nouveau pacte européen pour la compétitivité - Un avenir pour les secteurs agricole et industriel dans l’UE - 27 novembre 2024

    « Il est de notre responsabilité d’aider les agriculteurs en amont des catastrophes naturelles, en leur permettant de produire de manière durable et en étant dûment rémunérés. »

    Monsieur le Président, dans la déclaration de Budapest du 8 novembre dernier, les chefs d’États de l’Union européenne appellent à des efforts collectifs, au niveau de l’Union et des États membres, dans le secteur agricole et en particulier pour fournir aux agriculteurs un cadre stable et prévisible.

    Suite aux inondations meurtrières à Valence, la Banque européenne d’investissement a adopté, le 6 novembre dernier, un programme de soutien à l’agriculture et à l’agro-industrie en Europe, d’un montant de 3 milliards d’euros, soit le plus important que la Banque ait jamais apporté à ce secteur. La Commission a également présenté devant la commission de l’agriculture du Parlement, la semaine dernière, sa proposition permettant aux États membres d’apporter un soutien de trésorerie ciblé, via des fonds du FEADER, aux agriculteurs, aux exploitants forestiers et aux PME touchés par des catastrophes naturelles survenues à partir du 1er janvier 2024.

    Ces sommes arrivent malheureusement trop tard et ne permettent pas aux agriculteurs de nous nourrir dans un cadre stable et prévisible. Il est de notre responsabilité d’aider les agriculteurs en amont des catastrophes naturelles, en leur permettant de produire de manière durable et en étant dûment rémunérés. Plutôt que de pallier des manques a posteriori et d’intervenir toujours trop tard – de manière imprévisible, par ailleurs –, je souhaite que la prise en compte du changement climatique et la juste rémunération de nos agriculteurs soient au cœur des négociations de la prochaine PAC.


  • Prises de paroles

    Nécessité de renforcer le transport et le secteur ferroviaires en Europe (débat)

    23 octobre 2024

    « Le rail est un bien commun. Il est l’un des principaux leviers sur lesquels nous appuyer pour réduire notre empreinte, et non une marchandise quelconque. »

    EP Plenary session – Need to strengthen rail travel and the railway sector in Europe

    Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la Commission européenne ne défend pas une politique ferroviaire ambitieuse, mais un dogme. Depuis des années, elle favorise la libéralisation et la concurrence au détriment du service public, des usagers et de l’environnement. Pour quel résultat? Nous ne disposons plus que d’un réseau sous-investi de capacités ferroviaires limitées. Le fret ferroviaire ne cesse de reculer, les trains du quotidien sont délaissés.

    Où est la grande ambition pour le rail ? Seuls 18 % des marchandises circulent par le rail en Europe, bien en deçà des objectifs annoncés. La Commission n’a pas su imposer une politique forte de transfert modal, faute d’investissements et de volonté. Pis, elle ambitionne aujourd’hui de faire rouler des méga-camions alors que nous devrions tout faire pour réduire les émissions de CO2 en donnant la priorité au rail.

    La part du ferroviaire dans le transport de voyageurs s’établit, elle, à près de 6 % à peine. Les interconnexions européennes sont un désastre. Plutôt que de miser sur la concurrence, nous devons impulser la coopération entre opérateurs historiques. Pour développer le rail, il faut rompre avec cette logique de marché aveugle, dont même nos amis britanniques sont revenus. Il nous faut des investissements publics massifs, une réelle harmonisation des infrastructures et un soutien déterminé au secteur.

    Le rail est un bien commun. Il est l’un des principaux leviers sur lesquels nous appuyer pour réduire notre empreinte, et non une marchandise quelconque.


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