Il est de notre responsabilité d’aider les agriculteurs en amont des catastrophes

Les mobilisations agricoles récentes en France et en Europe ont été le cri d’alarme d’un monde rural en colère, étranglé par des politiques déconnectées de ses réalités. Les agriculteurs et agricultrices dénoncent des revenus en chute libre, une bureaucratie étouffante, et des injonctions contradictoires qui menacent l’équilibre de leurs exploitations.

À la lumière des constats partagés par le monde agricole, plusieurs amendements sont aujourd’hui portés par Arash Saeidi au parlement européen : limitation des accords de libre-échange ne respectant pas les normes européennes, refonte équitable de la Politique Agricole Commune, reconnaissance statutaire des femmes agricultrices, et soutien renforcé à l’agriculture biologique. Autant de leviers pour faire évoluer le modèle agricole vers plus de justice sociale, de durabilité écologique et de souveraineté économique.

Les mobilisations agricoles récentes en France et en Europe ont été le cri d’alarme d’un monde rural en colère, étranglé par des politiques déconnectées de ses réalités. Les agriculteurs et agricultrices dénoncent des revenus en chute libre, une bureaucratie étouffante, et des injonctions contradictoires qui menacent l’équilibre de leurs exploitations.

Au cœur de leurs revendications, une volonté affirmée d’engager une transition écologique ambitieuse. Beaucoup sont prêts à adopter des pratiques plus durables, à développer l’agriculture biologique et à répondre aux défis environnementaux. Mais ils soulignent que cette transformation ne pourra se faire sans un soutien accru : aides financières adaptées, accompagnement technique, et allègement des contraintes administratives. L’écologie ne doit pas être une charge supplémentaire, mais une voie encouragée par des politiques publiques cohérentes. Ils rappellent aussi que le modèle de production intensive, promu depuis des décennies, n’est bon ni pour les agriculteurs, ni pour la planète.

Par ailleurs, la colère est nourrie par les accords de libre-échange, tels que le Mercosur ou le CETA, qui permettent l’importation de produits ne respectant pas les normes européennes. Ces traités sapent les efforts des producteurs locaux en favorisant une concurrence déloyale. Les manifestants appellent à une refondation de la Politique Agricole Commune (PAC) qui protège vraiment les paysans, soutient les filières locales et renforce la souveraineté alimentaire de l’Europe.

Enfin, la situation des femmes agricultrices, trop souvent invisibilisées, mérite une attention particulière. Malgré leur rôle essentiel, elles continuent de faire face à de fortes inégalités sociales, économiques et professionnelles. Elles exigent une reconnaissance pleine et entière, ainsi que l’accès aux mêmes droits et aux mêmes soutiens que leurs homologues masculins.

Amendements adoptés en commission ✅

L’égalité passe aussi par l’économie : soutien renforcé aux femmes en zone rurale. Micro-crédits à taux zéro pour leurs projets dans le bio, l’artisanat et les services de proximité.

L’attractivité des zones rurales passe par la présence de services publics, notamment liés à l’enfance et la petite enfance, qui doivent être financés par les États.

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