Nécessité de renforcer le transport et le secteur ferroviaires en Europe (débat)
En quelques mots
23 octobre 2024
« Le rail est un bien commun. Il est l’un des principaux leviers sur lesquels nous appuyer pour réduire notre empreinte, et non une marchandise quelconque. »
EP Plenary session – Need to strengthen rail travel and the railway sector in Europe
Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, la Commission européenne ne défend pas une politique ferroviaire ambitieuse, mais un dogme. Depuis des années, elle favorise la libéralisation et la concurrence au détriment du service public, des usagers et de l’environnement. Pour quel résultat? Nous ne disposons plus que d’un réseau sous-investi de capacités ferroviaires limitées. Le fret ferroviaire ne cesse de reculer, les trains du quotidien sont délaissés.
Où est la grande ambition pour le rail ? Seuls 18 % des marchandises circulent par le rail en Europe, bien en deçà des objectifs annoncés. La Commission n’a pas su imposer une politique forte de transfert modal, faute d’investissements et de volonté. Pis, elle ambitionne aujourd’hui de faire rouler des méga-camions alors que nous devrions tout faire pour réduire les émissions de CO2 en donnant la priorité au rail.
La part du ferroviaire dans le transport de voyageurs s’établit, elle, à près de 6 % à peine. Les interconnexions européennes sont un désastre. Plutôt que de miser sur la concurrence, nous devons impulser la coopération entre opérateurs historiques. Pour développer le rail, il faut rompre avec cette logique de marché aveugle, dont même nos amis britanniques sont revenus. Il nous faut des investissements publics massifs, une réelle harmonisation des infrastructures et un soutien déterminé au secteur.
Le rail est un bien commun. Il est l’un des principaux leviers sur lesquels nous appuyer pour réduire notre empreinte, et non une marchandise quelconque.
Rassemblés nombreux et soudés pour la rentrée politique, les militantes et militants ont débattu des grands enjeux de notre époque. En intervenant sur l’intelligence artificielle puis sur l’alimentation, Arash Saeidi a rappelé l’urgence de reprendre collectivement le pouvoir sur nos vies.
Ursula va der Leyen n’aime pas les agriculteurs, elle le démontre avec l’atomisation de la PAC par son cadre financier pluriannuel ! Elle veut nous faire croire à une souveraineté alimentaire sans agriculteurs, elle emmène l’Europe et ses agriculteurs dans le mur.
Partout nous nous mobilisons pour une écologie populaire et sociale face à l’internationale réactionnaire qui s’attaque aux droits des travailleurs et travailleuses et aux avancées écologiques. De Montpellier à l’Europe en passant par Paris et toutes nos villes et villages, nous devons leur montrer notre puissance, ne pas les laisser gagner.